GAËL DAVRINCHE (09-11 2013)

EXPOSITION GAËL DAVRINCHE (09-11 2013)

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Gaël Davrinche s'inspire des grands maîtres de la peinture pour réaliser certains de ses portraits, dont les poses rappellent les œuvres néerlandaises du XVIIe siècle. Mais les accessoires loufoques ont remplacé les fraises et autres dignes coiffes.
Cette exposition s'accompagne de la fiche de salle habituelle, et de l'interview de l'artiste menée par Sylvie Corroler-Talairach. Au sous-sol, une vidéo présente l'artiste réalisant un des portrait de la série "Kalashnikov" ; sa présence souligne l'importance du geste dans le travail de l'artiste.


Entre 2006 et 2010, Gaël Davrinche a revisité des chefs-d'œuvre classiques inscrits dans notre imaginaire collectif ; de la série justement nommée "Les Revisités", la Fondation expose un diptyque, La Leçon d'anatomie, inspiré de l'œuvre de Rembrandt, La Leçon d'anatomie du Docteur Tulp.
Le rapport aux œuvres étant dans un premier temps assez immédiat (en raison d'une technique reconnue et identifiée par les spectateurs, et d'un savoir-faire manifeste), il a semblé intéressant de réaliser une analyse d'image sur cette leçon d'anatomie. La série des "Revisités" a une importance particulière dans l'œuvre de Gaël Davrinche, qui questionne alors son héritage tout en cherchant probablement à se libérer de son poids. On peut y percevoir en filigrane les deux directions que prendra par la suite son travail : le classicisme des poses tourné en ridicule, malgré une grande maîtrise de la technique de la peinture à l'huile ; et au contraire, une volonté de remettre en question ce savoir-faire en libérant le geste, en s'éloignant de la fidélité au modèle.
L'analyse d'image est affichée dans la salle de documentation, elle s'attache à souligner les points communs entre l'œuvre de Rembrandt et celle de Gaël Davrinche, et à proposer une interprétation de leurs différences.