Du 16 septembre au 22 octobre 2022

« et l'odeur du jasmin. » est le titre de cette exposition. Très exactement écrit de cette manière : commençant par une minuscule et se terminant par un point. C'est une phrase parfaitement photographique en totale cohérence avec le travail de Véronique Glover : elle ne peut avoir de sens que dans l'ampleur de son hors champ, elle est le fragment d'un tout, elle en est un détail, même, car l'essentiel du propos n'est pas énoncé. Cette forme ouverte ne peut avoir de sens que par l'engagement du regardeur.  Voici pour la forme.

Pour le fond : « et l'odeur du jasmin. » évoque, par la fragrance citée et un ailleurs et un souvenir. Dans la photographie de Véronique Glover (car oui, une image peut sentir), elle appelle aussi la rêverie.

Petite citation de Gaston Bachelard dont les trois derniers mots pourraient, ici, guider notre regard : « L'odeur, dans l'enfance, dans une vie est, si l'on ose dire, un détail immense. »