Collège Alain Savary, Fronton

COLLEGE : Alain Savary, Fronton
Enseignantes : Mme Cugno et Mme Lassissi
Niveau de classe : 3ème

Pistes de réflexion

  • S'interroger sur la question du regardeur : « c'est le regardeur qui fait l'oeuvre »
  • L'importance du dispositif de présentation, oeuvres absentes mais physiquement
  • suggérées.Les mots et la poésie dans l'art : comment associer textes et images dans une production artistique ?
  • Comment passer du travail individuel à l'oeuvre collective ?

Références

  • Women are Heroes, JR, 2009
  • Vanité aux portraits, ou Autoportrait avec symboles de vanité, David Bailly, 1651, huile sur bois
  • Le Désespéré de Gustave Courbet, 1843 et 1845, huile sur toile
  • Mes voeux, installation d'Annette Messager, 1989
  • Marcel Duchamp


Situation d'apprentissage

Le regard comme enjeu (je) et jeux artistiques - Se raconter, se représenter. Travail
collaboratif avec ma collègue de français sur l'expression des sentiments personnels avec l'étude des procédés stylistiques. Mme Lassissi a demandé de réfléchir au sentiment qui caractérisait le plus l'élève puis, une fois ce sentiment trouvé, d'imaginer une phrase mettant en évidence ce sentiment en réutilisant une des figures de style étudiée afin de le sublimer. En arts plastiques, nous avions déjà travaillé sur la thématique de l'autoportrait avec les 3èmes. Ce fut alors l'occasion de questionner le rôle du regard dans l'art du portrait. Que donne t-il à voir ? Des mots associés à un regard peuvent-ils permettre au spectateur d'imaginer le portrait de l'élève ? Il s'agit d'un portrait où « il n'y a rien à voir ! » ou presque rien mais peut-être déjà beaucoup…

Proposition plastique

Circulez, il n'y a rien à voir
- Phase 1 : recherche de figures de style et d'introspection
- Phase 2 : le regard comme manifestation d'un état intérieur
- Phase 3 : dispositif de présentation : oeuvre collective : chaque dessins des yeux est associé à l'expression des sentiments personnels, placé les uns à côté des autres comme dans une classe. Une bulle, comme un cartel, nomme le panneau et reprend le titre « circulez, il n'y a rien à voir », clin d'oeil humoristique en écho à Duchamp